Chemins de travers

J’aime beaucoup cette émission de radio. Je viens de recevoir par courriel l’horaire de cet été:

Prenez les chemins de travers, les dimanches de 21 h 30 à minuit!

26 juin : Le respect et notre vivre-ensemble

 

Depuis que le monde est monde, le concept de respect suscite la réflexion :   respect d’autrui, de soi, respect des droits et de la dignité de chacun, respect de la différence, de la vérité, de la loi;  autant de champs qui interrogent la morale, le droit, la politique, le sentiment du sacré.  Serge Bouchard tente ici avec son invité, Georges Leroux, de poser un regard sur la nécessité existentielle du respect et sa fragilité, ce qui l’asservit et l’aliène, sur ce sentiment indispensable à notre vivre-ensemble, qui peut si aisément se dégrader en dépendance et en soumission.

Le 3 juillet :   Les parcs nationaux du Canada, cent ans d’un parcours sinueux

Parcs Canada fête ses 100 ans!  42 parcs et quatre aires marines de conservation;  ce sont des réservoirs protégés de flore, de faune et de sites préhistoriques qui ont parfois été arrachés aux propriétaires privés, aux Amérindiens et aux Blancs, pour le bien commun.  Que sont ces joyaux inscrits dans l’ADN des Canadiens?

Le 10 juillet :  La ville entre mythe et réalité

Au plus loin que l’on puisse reculer, la ville représente la quintessence de l’établissement humain. Mise en ordre du chaos des groupements spontanés, elle extrait l’homme de la caverne et, que ce soit en mettant en scène les personnes qui y évoluent, ou simplement en procurant un habitat moderne (beau, salubre ou sécuritaire, selon l’époque), elle tend à l’idéal.  Pas étonnant qu’on ait espéré la modeler pour y produire des sociétés meilleures.

Le 17 juillet :   Le thé :  des millénaires de cultures, de territoires et de savoir-faire

Pendant des millénaires, la médecine, l’art, la philosophie, la religion et la symbolique autour du thé évoluent dans de multiples directions.  Son commerce donnera lieu à des guerres, des alliances et des monopoles.  Le thé se conjugue selon les terroirs partout à travers le monde.  Le thé est aujourd’hui la plus importante boisson, après l’eau.

Le 24 juillet :  La toponymie française d’un continent

Depuis que l’Amérique a été découverte par les Européens,  on a donné des noms aux lieux.  Qui a nommé les lieux, comment s’y prenait-on, comment les explique-t-on et encore aujourd’hui, comment se créent les noms des lieux et leur impact sur les sociétés.  Curieux de découvrir ces noms de lieux français à travers toute l’Amérique du Nord?  Soyez au rendez-vous.

Le 31 juillet :   Les Indiens Cris :   qui sont-ils?

Première nation méconnue, les Cris sont originaires des plaines de l’Ouest canadien, où ils vivaient traditionnellement en petits groupes nomades, tirant leur subsistance de la chasse et de la pêche.  Au Québec, ils résidaient dans le secteur de la Baie James.  Entre la traite des fourrures au XVIIe siècle et la présence grandissante du gouvernement fédéral au XXe siècle, et jusqu’aux années 1970 où ils se sont dotés d’une organisation politique structurée, les Cris sont aujourd’hui une force tranquille dans le paysage canadien.

Le 7 août :   Résister

Maintenir intacte la flamme fragile, éphémère de l’existence, tenir, survivre.  Est-ce qu’on résisterait comme on respire : spontanément, par pur réflexe, et parce que la vie est l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort?  Ensuite, la variété des manières de résister est telle qu’elle relève d’un libre choix.  Enfin et surtout, vient un moment où il ne s’agit plus seulement de défendre sa vie mais aussi les valeurs sans lesquelles celle-ci n’a plus de sens.

Le 14 août :  La Saskatchewan, berceau du socialisme

La Saskatchewan est une des provinces les plus touchées par la Grande Dépression des années 1930, d’autant plus que la région subit neuf années consécutives de sécheresse.  En juillet 1933, à Regina, naît la Co-operative Commonwealth Federation ou CCF.  Avec un programme manifestement à gauche, ce nouveau parti gagne en popularité et est mené au pouvoir en 1944.  Pendant ces années au pouvoir en Saskatchewan, la CCF fit adopter de nombreuses lois qui visaient à régler les problèmes sociaux et économiques; entre autres, un plan d’assurance-maladie précurseur de Medicare.

Le 21 août :  L’université,  permanence et mutations

À l’heure où une crise profonde secoue l’université, on peut s’interroger sur la nature de sa contribution à une société qui aspire à être démocratique : indépendance de l’institution, formation continue, inégalité ou interdisciplinarité… Doit-on réformer l’université? L’université doit-elle préserver une conception humaniste de l’éducation? Quelle est la fonction de l’université en temps de crise?

Sur les fonctionnaires

Jean Laliberté, le conjoint de Ginette Garon, mon ancienne patronne et toujours amie, publie aux Éditions le Septentrion ces jours-ci un ouvrage intitulé Les Fonctionnaires : Politique, bureaucratie et jeux de pouvoir. Ça semble prometteur!
Voici le communiqué:

Les Fonctionnaires : Politique, bureaucratie et jeux de pouvoir
Jean Laliberté

Des employés paresseux, en congé perpétuel, jouissant de salaires et d’avantages sociaux qui ne sont pas toujours à la mesure de leurs compétences; des travailleurs inefficaces, protégés par la sécurité d’emploi.

Voilà quelques-uns des préjugés qu’entretiennent la plupart des gens à l’endroit des fonctionnaires. Mais connaît-on vraiment la nature de leur travail? À la fois politique et administrative, la fonction publique est chapeautée par deux groupes de dirigeants, les ministres et les hauts fonctionnaires, qui possèdent des systèmes de valeurs et des objectifs différents. Rien ne se passe donc comme ailleurs dans un tel contexte. Les fonctionnaires sont entraînés malgré eux dans le jeu politique au cœur de la culture organisationnelle.

Après avoir décrit les particularités de la fonction publique et les incohérences de son fonctionnement, Jean Laliberté dévoile les vraies règles du jeu, les stratégies des gagnants, les talents qu’il importe de maîtriser, les tactiques utilisées et les pièges qui doivent être évités par les fonctionnaires qui veulent réussir ou simplement survivre dans ce milieu.

L’ouvrage intéressera bien sûr ceux qui travaillent dans la fonction publique ou qui y ont travaillé, mais aussi ceux qui traitent avec elle : les citoyens.

Jean Laliberté est détenteur d’une maîtrise en sciences politiques, option administration publique (Université Laval, 1968) et est un ancien élève de l’École nationale d’administration (Paris, 1971). Il a fait carrière dans la fonction publique. Il a notamment travaillé pour plusieurs ministères et organismes, y compris le Conseil du trésor, le ministère du Conseil exécutif et le ministère des Finances, tant à Ottawa qu’à Québec. Après 35 années dans le secteur public, il a terminé sa carrière au sein d’une grande société québécoise de services-conseils.

En librairie le 24 février : Les Fonctionnaires, Jean Laliberté, Septentrion, 264 pages, 19.95$, ISBN 978-2-89448-568-2.