L’expérience de lire avec un Kindle

Cet article est un complément à celui que j’ai publié cet automne sur les livres numériques.

Je me suis procuré dans un Walmart américain un Kindle Touch pour 100$.

Le Kindle est la liseuse de référence. J’avais lu les rapports et les évaluation et d’une manière générale on y soulignait la clareté de l’écran, du fait que « l’encre électronique » permet une lecture aisée en plein jour au soleil, celle qui se rapproche le plus de la lecture du livre papier. Michel Tremblay y vantait le mérite de pouvoir agrandir les caractères. Tout cela est vrai!
J’aime!
Le Kindle est le la taille d’un petit livre de poche. Un petit livre qui contient beaucoup de livres électroniques.

J’y lis la Chute des Géants de Follett. Comme hier Éliane venait de terminer son livre papier, je lui ai prété mon Kindle sur lequel j’avais déposé quelques bonnes bios dont celle de Guy Mauffette * qu’elle vient de débuter. J’ai poursuivi ma lecture sur mon ipod sur lequel la lecture au soleil est un peu plus difficile.

 

On dépose les livres en format mobi ou pdf:

  • en utilisant le « store » de Amazon (achat en ligne ou envoi d’un document par courriel à son compte Kindle. Cette méthode permet la synchronisation de sa lecture sur tous ses appareils.
  • En connectant le Kindle sur un ordinateur et en y copiant les documents (le logiciel Calibre est absolument génial pour ce faire).
  • La charge de l’appareil tient le coup des semaines. Après deux semaines, pas eu besoin de charger.
  • À 100$ il y a de la publicité mais le Kindle n’est disponible qu’aux USA. Remarquez que cette publicité n’est pas du tout gênante (un bandeau en bas de l’écran de menu et une page pleine lorsque l’appareil est éteint. Aucune publicité lors de la lecture. Remarquez qu’il est possible d’enlever cette pub en payant une quarantaine de dollars à Amazon ou en craquant le système…
  • La lecture est très facile. La navigation se fait bien. Il y a  bien parfois un flash quand on tourne les pages, mais ce n’est pas du tout irritant.
  • Il faut évidemment un éclairage pour lire à l’intérieur, comme pour un livre.
  • On en voit beaucoup sur la plage.

Fascinant!

En résumé, le Kindle tient ses promesses. La lecture est aisée même sous forte luminosité. Le contraste est très bon et il n’y a pas de reflets.

* Luc Dupont, Guy Mauffette. Le Laboureur d’ondes. Portrait de siècle avec homme de radio. Québec, MultiMondes, 2005

Le livre, manquer le bateau numérique?

Il y avait, il n’y a pas si longtemps, très peu de livres numériques en français. Mais la vague arrive.

Le Devoir publie un excellent cahier spécial ce week-end sur le sujet. Les éditeurs québécois cherchent de plus en plus à être présents sur ce marché.

Mais il y a un os.

Depuis quelques semaines je ne cesse d’en découvrir de nouveaux livres disponibles sur le Web. Un peu comme du temps de Napster pour la musique, il y a quelques sites francophones qui répertorient et distrtibuent des livres numériques (teamalexandiz.org, ebooks-gratuit.com). Ce qui frappe ce sont ces sites privés présentant des collections de milliers de livres numérisés. Les adresses ne sont pas directement répertoriées par les Google de ce monde, mais pour peu qu’on soit habile, on les découvre facilement.

On y gère les livres avec un logiciel extraordinaire Calibre qui permet de répertorier, de convertir dans le bon format de sa liseuse et même de lire sur son ordi. On publie sa collection de livres numériques avec un autre logiciel gratuit, Calibre2opds qui crée ces magnifiques planches qu’on peut mettre en ligne. On lira ces livres sur le Kindle (combien j’aime le Touch que je me suis procuré par cher aux USA), le Kodo mais aussi sur le iPad, le iPod Touch .

Ces bibliothèques sont entreposées dans les espaces publics de DropBox . Ce n’est pas très difficile de trouver les liens pour ces collections avec un peu d’imagination. Par exemple, Google me pointe vers un message facebook qui répertorie une dizaine de collections…

On y trouve des milliers de livres, des classiques du domaine public, des romans pour ados, du chick-lit et de très bons livres très récents. On y trouve Druon (Les Rois Maudits), beaucoup de Ken Follett (dont le tout dernier « la Chute des géants » qui n’est même pas disponible encore sur amazon.ca), plusieurs Kathy Reichs et plusieurs Québécois ( Sénécal, Pellerin, Brouillette ) .

Si pour le disque on distribuait un mp3 qui n’était pas bloqué, pour le livre l’approche est différente. Dans le marché « des livres piratés » on ne cherche pas toujours à briser la serrure numérique d’un livre acheté. Non, dans beaucoup de cas, le livre « papier » est scanné avec un logiciel de reconnaissance des caractères. On se trouve à rééditer l’oeuvre.

C’est malheureux, mais le livre, l’industrie du livre, est en train de manquer le bateau. On fête le ipod  après dix ans d’une révolution pour l’industrie du disque. Le mp3 à 99 cents a tout changé. Pour le livre cette révolution n’a pas eu lieu. Les livres numériques ont chers. Souvent il n’y a qu’un rabais d’environ 30% sur l’édition papier pour un livre qu’on lira une fois et qu’on ne pourra prêter, ni donner, ni revendre… Certains éditeurs ont compris qu’en offrant un produit différent plus ciblé, il y retrouveront une clientèle différente ( Ulysse, l’éditeur des livres voyages, offre l’acquisition d’une partie seulement d’un guide, par exemple le Maine, sans avoir à acheter toute la Nouvelle Angleterre).

Fondamentalement, les achats de livres numériques sont plus proches de la location: le livre imprimé peut être lu, puis prêté oui et même revendu. On peut livre un livre numérique mais pas question de le prêter ou de le revendre.  Le modèle actuel est plus proche de celui du club vidéo où on louerait un film pour le même prix que l’achat…

Le marché du livre numérique devrait être revu et la tarification ajustée. Je suis prêt à payer 5$ pour le fichier barré, mais pas 20$.

En attendant le marché du livre pourrait manquer le bateau du numérique…

Mise à jour 21 mai 2012

Sur mon ipod, je lis

J’ai lu cet été Les piliers de la Terre , Un monde sans fin, Le pays de la liberté de Ken Follett. Des sagas historiques se déroulant sur le temps d’une vie au Moyen-âge pour les deux premiers et au moment de la révolution américaine pour le dernier. Bien ficelé, bien documenté. J’ai embarqué. Les personnages évoluent dans leur pensée. Certains sont modernes et réfléchissent comment des modernes, mais on accepte. Follett a la réputation de bien se documenter sur la vie quotidienne. On voir de loin le personnages historiques, mais de près de petites gens.

Je lis toujours avec Stanza sur mon ipod touch. J’ai trouvé une superbe bibliothèque de ebook chez TeamAlexandriz qui référence les ebooks de mégaupload: à visiter! Voyez son mur des 1000 livres les plus populaires.

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Lire sur un ipod ou « tout lu sur la plage »

Foglia nous entretient ce matin de son expérience de lecture avec un ipad. J’utilise depuis un bout de temps mon ipod pour lire romans, journaux, etc.
Lorsque nous étions en vacances le mois dernier, Éliane a terminé un peu trop rapidement les livres apportés. Panne de livres…
Je lui ai ainsi proposé mon ipod touch et après une recherche sur le Web, elle a commencé et terminé de lire la bio d’Alice Parizeau.
En effet on trouve toute son oeuvre dans la banque littéraire de l’UQAC. Après son décès, son mari, Jacques Parizeau, a permis au professeur Jean-Marie Tremblay d’offrir gratuitement l’ensemble des livres qu’elle avait écrit.
J’ai converti les fichiers rtf en fichiers pub avec le logiciel gratuit Calibre qu’on peut lire avec l’application iBooks (le transfert se fait en utilisant iTunes). [On aurait pu aussi m’envoyer le fichier par courriel et l’ouvrir dans le ipod avec l’application Stanza.]


Lire sur la plage un itouch est donc possible! Les preuves sont faites… Beaucoup de pages donc. L’écran est suffisamment lumineux pour bien lire.
Je déplore l’absence des livres récents à prix raisonnable. Il est inacceptable qu’on nous vende un livre numérique au même prix que la version papier. Le livre papier, on le lit, puis on le prête ou on le revend; on peut l’emprunter à la bibliothèque. Le numérique devrait être vendu à un prix inférieur à la version de poche. Il y a un formidable marché. Les éditeurs devraient s’y mettre!
Bonne lecture!

La Presse en vavances.

Je suis abonné à la Presse. Version papier livrée à la porte tous les matins. Je me suis abonné à la version électronique avant de partir: 2$ de plus par mois.
Je pensais lire sur mon ordi. Mais je ne ne sert pas souvent de mon ordinateur en camping. Je me sers de mon iPod touch.

J’ai découvert que je pouvais charger la version électronique de la Presse avec l’application pressreader. Ce n’est pas annoncé mais voilà ça fonctionne très bien. J’ai une page entière de non journal. Je clique pour lire colonne par colonne. J’imagine qu’avec le iPad l’effet doit être extra.

Nouvelles applications sur mon Ipod Touch

Cinq nouvelles applications sur mon ipod que je peux vous recommander.

OpenMaps (1.99$) permet de mémoriser sur son ipod des cartes et de les consulter en mode déconnecté par la suite. Idéal lorsqu’on voyage.

Transit Maps (gratuit). Permet de mémoriser des plans de métros de villes d’un peu partout dans le monde. Montréal y figure! On peut ajouter directement des plans en pdf. Parfait pour enregistrer des circuits vélos (ex.: celui du centre du Québec .

STRONGS (0.99$) Une version anglaise de la Bible (King James) complétée de la définition en anglais de chacun des mots dans leur langue originale (hébreux ou grec) en hyperlien.  Simple et facile à utiliser.

BP+Pulse (version gratuite et version complète à 2.99$) Permet de consigner ses lectures de pression sanguine. La version vendue permet de transmettre les statistiques par courriel.

Ile sans fil permet d’identifier les points de diffusion wifi du service gratuit Ile-sans-fil à Montréal.

Premières impressions sur le nouveau SE Windows 7

J’ai eu accès en primeur à la version française définitive de Windows 7 Édition Intégrale dans le cadre du programme « house party » pour que je puisse la présenter à quelques proches cette se2009-10-20_104622maine. Chers amis, commençons par le commencement :

J’utilise un ordinateur portatif Dell Inspiron 1525. Il s’agit de leur modèle de base avec 3 Go de mémoire vive. J’ai remplacé le disque dur par un disque de 500 Go.

Lorsque j’ai reçu l’ordinateur en décembre dernier, j’ai du installer le système d’exploitation (Vista familiale)  pour passer de l’anglais qui m’avait été livré par erreur au  français. Cette opération m’avait pris quatre heures : installation à zéro du système d’exploitation et installation séparée de tous les « drivers » à partir du  cd de Dell avec un redémarrage à chaque fois.

Comme à peu près tout le monde j’ai pesté contre Vista, sa lourdeur et tout le reste, mais bon, je m’y suis fait.

L’été dernier j’ai des problèmes avec un barrette de mémoire ce qui m’a amené à réinstaller le tout (encore un bon quatre heures).

J’ai par la suite fait l’essai de Windows béta 7 (Installation plus aisée qu’avec Vista, mais beaucoup de « drivers » manquaient et ont du être installés séparément à partir du cd de Dell.

J’ai reçu la version finale de Windows 7 il y a deux semaines.

L’installation s’est déroulée comme un charme!

J’ai démarré à partir de mon ancien Windows avec le dvd d’installation. J’ai choisi d’installer à partir de zéro mais dans la partition principale « c » écrasant l’ancienne installation (mais non mes données placées dans la partition « d ».

45 minutes plus tard, tout était terminé.

Le système a redémarré quelques fois par lui-même et a été chercher les quelques « drivers » nécessaires sans que j’aie à intervenir. Je n’ai pas eu à installer séparément quoi que ce soit.

J’ai installé les logiciels que j’utilise normalement, sans problèmes particuliers : Firefox, Thunderbird, Open Office, Office Word Viewer, Adobe Lightroom, EasyHQ (pour enregistrer le son), Pressreader (pour lire la Presse), itunes, la trousse d’outils Liberkey, la Bible Online, le lecteur VLC, etc.

Le système se charge en 33 secondes. C’est beaucoup mieux qu’avec Vista et Ubuntu que j’avais installé auparavant.

J’ai eu droit à deux mises à jour sans problème jusqu’à maintenant.

Le réseau s’est connecté assez facilement chez moi. Ce n’est pas encore aussi simple qu’avec le ipod Touch, mais le tout s’est déroulé facilement. J’ai eu plus de difficultés avec le réseau du condo où j’ai passé quelques jours. Il faut dire que le réseau n’était pas toujours stable et qu’il y avait un relais  pour compliquer les choses.

La gestion de la sécurité se fait bien. J’ai installé le nouvel antivirus gratuit Microsoft Security Essentials. J’ai pu utiliser plusieurs liens avec mon iTouch par le pont wifi créé par Bonjour ( pour Stanza et DocumentstoGo), ce que je ne pouvais pas faire  avec la béta7. J’ai pu voir les autres ordis de mon  réseau et installer sans problème l’imprimante familiale branchée sur l’ordi d’un de mes fils.

Pas de problèmes, donc…

Rien de révolutionnaire, non plus.

Windows 7 est un système d’exploitation qui apparaît donc stable, facile d’installation et de configuration.