Je cherchais ce matin dans Linkedin d’anciens amis dont j’ai perdu la trace.
Je suis passé en vélo cette semaine boulevard Gouin près de la rue Meunier. Ça m’a rappelé mon ami Jacques duquel je n’avais pas de nouvelles depuis des décennies. Jacques Bérubé. J’ai mené une recherche sur son nom. Un Jacques Bérubé, mais pas le bon. Je saute dans Google. J’essaie « Jacques Bérubé » Laval, et vlan, le choc. Nécrologie.
Jacques, oui c’est le bon, est décédé. Il y a deux ans.
On s’est connu adolescent. J’arrivais de Ste-Thérèse parachuté à l’école Ladauversière dans le Nouveau-Bordeaux . J’avais 15 ans. C’est difficile à cet âge de changer d’école. On s’est lié d’amitié. On s’est beaucoup vu. Lui et Desaulniers. On allait chez l’un, chez l’autre.
On parlait de tout, de rien, de filles, et beaucoup de politique. Il était apparenté avec Camille Laurin, si je me souviens bien. On a refait le monde. On parlait de musique (française surtout avec lui) , des médias en sirotant une bière et en boucanant souvent dans le sous-sol du cottage d’Ahuntsic qui ressemble à celui que j’ai acquis il y a 30 ans . Je me souviens de la gentillesse de sa mère.
Je suis allé au cégep puis à l’université, lui s’est trouvé rapidement un boulot comme rédacteur concepteur en publicité chez Promédia. Il écrivait les publicités maison du poste de radio CFGL. N’avait-il pas un beau-frère qui travaillait dans le domaine? C’est lui qui m’a référé pour que je prenne la relève quand il est passé dans une agence majeure. Comme j’avais fait du journalisme au cégep et dans les hebdos artistiques, j’ai eu le job.
Tranquillement on s’est perdu de vue.
Un jour, début des années 2000, quelqu’un m’a remis la carte de visite de Jacques qu’il avait croisé. Je changeais d’emploi et je l’ai égarée. Merde.
Et voilà que je le retrouve…
Jacques a été un ami important pour moi. Je salue sa famille.