Quand les bateaux ne partent pas du petit port de pêche de Cap Lumière à Richibucto, les pêcheurs ne sont pas contents. Vacancier au Camping de Cap Lumière, je suis témoin des difficultés des pêcheurs locaux.
Les acheteurs leur offrent quelque chose comme deux dollars cinquante la livre. Ils tiennent à 4$ ce qui correspond au prix payé pour la saison du printemps aux pêcheurs situés au Nord de Miramichi et qui constitue un plancher de rentabilité. Les pêcheurs du sud de la côte acadienne (Richibucto, St-Anne, St-Thomas, Cap Pelé, etc.) devaient commencer leur pêche ce matin. Les bateaux sont restés allèges au port.
Les pêcheurs espèrent un règlement rapide et que la pêche commence lundi prochain.
Les quais sont remplis des cages, des cordages et des flotteurs. Les bateaux attendent le règlement du conflit.
Cette photo a été prise à l’ouverture de la pêche au homard l’année dernière au même endroit. Rien à voir avec l’activité de l’année dernière alors que les dizaines de bateaux quittaient le port à 6h le matin du début de la pêche par une mer démontée.
Les usines de transformation , comme celle-ci, achètent leur homard d’un peu partout selon le marché. Le Maine est un gros fournisseur à bas prix. Des pêcheurs rencontrés au port de Cap Lumière (Richibucto) acceptent que les usines achètent ailleurs leur homard à la condition qu’ils achètent le leur à un prix raisonnable. » La pêche au homard ce n’est quand même pas une pêche sportive. On ne peut quand même pas payer pour aller pêcher le homard. »