Tourne, tourne, tourne

De ma génération, tous connaissent la chanson Turn Turn Turn popularisée par le groupe The Birds. Avez-vous écouté les paroles?

Ça ressemble à cela en français?

Tout ce qui se produit sous le soleil arrive en son temps.
Il y a un temps pour enfanter
et un temps pour mourir ;
un temps pour planter
et un temps pour arracher ce qui a été planté ;
un temps pour tuer
et un temps pour soigner ;
un temps pour démolir
et un temps pour construire.
Il y a un temps pour pleurer
et un temps pour rire ;
un temps pour gémir
et un temps pour danser.
Il y a un temps pour jeter des pierres
et un temps pour les ramasser.
Il y a un temps pour embrasser
et un temps pour s’abstenir d’embrasser.
Il y a un temps pour chercher
et un temps pour perdre ;
un temps pour conserver
et un temps pour jeter ;
un temps pour déchirer
et un temps pour coudre.
Il y a un temps pour se taire
et un temps pour parler.
Il y a un temps pour aimer
et un temps pour haïr ;
un temps de guerre
et un temps de paix.
Eh oui il s’agit, pour l’anglais, mot pour mot d’un texte de la Bible. Les 8 premiers versets du chapitre 3 du livre de l’Ecclésiaste. (Ici je vous ai cité la traduction Nouvelle Français courant.)  L’auteur, Pete Seeger, a ajouté à sa si belle mélodie le refrain Turn Turn Turn.
Je suis tombé sur cette information lorsque dans le métro avant-hier, j’ai commencé à lire le livre de l’Écclésiate sur ma tablette. Dans la présentation du livre, on mentionnait que le texte de l’Écclésiaste a inspiré plusieurs poètes et auteurs (dont François Villon) et a notamment amené Pete Seeger à écrire Turn Turn Turn reprise par The Birds. J’ai fouillé dans wikipédia… Et voilà l’origine de ma trouvaille!. 
 
Enfin, voici la version française de Sylvie Vartan

 

Il y a un temps pour chaque chose sur la terre!