Avec des amis, c’est pas si pire…
Noël 2007
C’est chaud à Toronto oh!oh!oh
Le week-end d’avant Noël à Toronto avec mon musicien de fils.
Peu de neige à Toronto, des restes de la tempête fondus. On marche en souliers.
Au musée Royal, les dinosaures
À la Banque Scotia, rue Bloor, on parle toutes les langues sauf le français…
Devant la tour du CN illuminée, rue Queen
Somems allés au concert de Noël des Canadian Brass, Gabriel avec son ancienne professeure Manon Lafrance, trompettiste des Canadian Brass et quelques musisciens de l’orchestre de Westmount croisé là bas par hasard.
On circule toujours dans le même sentier, rue Prieur. Les trottoirs ne sont toujours pas déneigés en ce mercredi matin. La neige a cessé dans la nuit de dimanche à lundi. Il y a pourtant une école primaire, coin Georges-Baril. Les enfants dans la rue, ou… dans ce qui reste de la piste que j’avais tracé dimanche en ski de fond…
J’ai appelé tantôt Accès Montréal (leur nouveau service 311). La gentille dame était désolée…
Les sentiers de neige – dernière semaine d’automne!
La caravane en hiver
Lendemain de neige
J’ai commencé en septembre un DESS en traduction à l’Université Concordia. J’ai suivi deux cours qui viennent de se terminer. Deux cours très intéressants. Un premier, une introduction , donné par Éric Poirier où j’ai acquis les connaissances de base. Un deuxième en traduction littéraire donné par Éric Giraud que j’ai bien apprécié. Dans ce dernier cours, j’ai effectué la traduction d’un chapitre d’un livre qui à ma connaissance n’a jamais été traduit: «The Redeemed Captive Returning to Zion» de John Williams.
Rédigé en 1707 cet ouvrage a été réédité plusieurs fois aux États-Unis, jamais ici. Ce récit nous ramène en 1704 alors que le petit village frontalier de Deerfield au Massachusetts est attaqué par des Amérindiens et des Français dans le cadre des guerres coloniales. Une centaine de villageois de ce village sont capturés et feront à pied un trajet d’environ 400 km vers la Nouvelle-France. Plusieurs des captifs seront rachetés et retourneront quelques années plus tard en Nouvelle-Angleterre, mais beaucoup demeureront au pays s’intégrant à la société canadienne.
C’est l’histoire exacte de l’ancêtre d’Éliane, Sarah Allan, qui avait 12 ans quand elle avait été enlevée à Deerfield en 1704. Mais il s’agit aussi de mon histoire car mon ancêtre Katherine Stevens a été enlevée, elle aussi à 12 ans, à Pemaquid (près de Freeport dans le Maine) en 1689 par le le Baron de Saint-Castin et d’Iberville (Serge Bouchard a raconté l’histoire du Baron dans sa série Les remarquables oubliés) . D’ailleurs il semble que le jeune frère de Katharine Stevens, Andrew (surnommé l’Indien sans doute parce qu’ils avaient habité chez les Indiens jusqu’à leur majorité ), qui avait été enlevé en même temps que sa soeur, ait été à Deerfield lors de l’attaque. Il y aurait trouvé la mort…
Vous pouvez donc lire le début de cette histoire en cliquant ici.