Traduction –

J’ai commencé en septembre un DESS en traduction à l’Université Concordia. J’ai suivi deux cours qui viennent de se terminer. Deux cours très intéressants. Un premier, une introduction , donné par Éric Poirier où j’ai acquis les connaissances de base. Un deuxième en traduction littéraire donné par Éric Giraud que j’ai bien apprécié. Dans ce dernier cours, j’ai effectué la traduction d’un chapitre d’un livre qui à ma connaissance n’a jamais été traduit: «The Redeemed Captive Returning to Zion» de John Williams.

Rédigé en 1707 cet ouvrage a été réédité plusieurs fois aux États-Unis, jamais ici. Ce récit nous ramène en 1704 alors que le petit village frontalier de Deerfield au Massachusetts est attaqué par des Amérindiens et des Français dans le cadre des guerres coloniales. Une centaine de villageois de ce village sont capturés et feront à pied un trajet d’environ 400 km vers la Nouvelle-France. Plusieurs des captifs seront rachetés et retourneront quelques années plus tard en Nouvelle-Angleterre, mais beaucoup demeureront au pays s’intégrant à la société canadienne.

C’est l’histoire exacte de l’ancêtre d’Éliane, Sarah Allan, qui avait 12 ans quand elle avait été enlevée à Deerfield en 1704. Mais il s’agit aussi de mon histoire car mon ancêtre Katherine Stevens a été enlevée, elle aussi à 12 ans, à Pemaquid (près de Freeport dans le Maine) en 1689 par le le Baron de Saint-Castin et d’Iberville (Serge Bouchard a raconté l’histoire du Baron dans sa série Les remarquables oubliés) . D’ailleurs il semble que le jeune frère de Katharine Stevens, Andrew (surnommé l’Indien sans doute parce qu’ils avaient habité chez les Indiens jusqu’à leur majorité ), qui avait été enlevé en même temps que sa soeur, ait été à Deerfield lors de l’attaque. Il y aurait trouvé la mort…

Vous pouvez donc lire le début de cette histoire en cliquant ici.

Jour deux à la mer – reportage de Gabriel

Il fait beau, très très beau.
Voici un message de Gabriel:
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Hey salut tout le monde. C’est la deuxième fois que jecris pcq jai vrmt de la misere puisque jecris sur le blackberry de mon père sur le bord de la plage de Myrtle Beach. Leau est chaude et on se sent comme en juillet cest trop nice. On a croise un alligator sur le chemin de la plage (a pied) ce qui est un peu malade!!! On a aussi été magasiner hier, jadore le magasin Aeropostale (jamais vu a MtlY bon ben je m’ennuie de vous tous et j’ai vrmt de vous revoir et vous raconter mon voyage. CIAO!!!!

Vous voyez, c’est vraiment vrai!

printemps?

L’hiver s’en vient après un interminable automne. Voici la météo d’aujourd’hui…
jeudi!!!!!!!!!!!
BRRRRRRRRRRRRR!

Vendredi matin – Faible neige
Temp. -3°C
Facteur éolien -9
Vents 25 km/h SO
P.D.P. 60 %

Vendredi après-midi – Faible pluie
Temp. 4°C
Facteur éolien -9
Vents 25 km/h SO
P.D.P. 60 %

Tendance à long terme _________________________________________________

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Les blanchons? Expliquez-moi!

Je ne demande qu’à vous croire.
On entend tellement de choses sur la chasse aux bébés phoques.
o Il s’agit d’une chasse ancestrale.
o Les méthodes sont éprouvées pour la mise à mort.
o La chasse aux bébés phoques serait interdite depuis 1987.
o Il y aurait trop de phoques ce qui entraîne une baisse des stocks de morues.
o Non! les phoques n’y sont pour rien, c’est la pêche commerciale avec de filets de fond qui vident la mer.
o En février dernier, les bébés phoques se noyaient tous. L’hiver a été tellement doux que les phoques ne pouvaient pas donner naissance aux blanchons sur la glace. On a appris que les bébé savent nager mais pas longtemps.
o La semaine dernière le Beatle Paul McCartney et son épouse étaient couchés sur une banquise pour admirer de près le blanchon.
o Il y a des cotas pour la chasse aux bébés phoques et Québec n’a pas sa juste part.
o La Sénatrice Hervieux-Payette prend les nerfs et envoie promener des Américains qui lui ont écrit pour nous dire qu’ils ne viendront pas au Canada à moins qu’on mette fin à cette chasse. La sénatrice renvoient ces citoyens Américains à leurs problèmes (guerre en Irak, la prison, la torture, les noirs) et leur fait la leçon.. Celui qui le dit c’est celui qui l’est… Notons qu’elle ne s’en est pas prise à M. McCartney qui est sans doute trop fort pour elle.

Confusion.

Expliquez-moi, je ne demande qu’à être convaincu…

QUESTIONS
1- Qu’est-ce qui est interdit depuis 1987?
2- Qu’est-ce qu’on tue?
3-Qu’est-ce qu’on fait avec l’animal tué?
4- Est-ce qu’on utilise seulement la peau?
5-Qu’est-ce qu’on fait avec la chair, la carcasse (car on n’en voit pas dans nos épiceries?
6- Qui achète?
7- Est-ce qu’il y a une utilisation locale ou est-ce uniquement pour l’exportation?
8-Est-ce qu’on prend tous les moyens possibles pour éviter que l’animal souffre?
9- C’est quoi cette histoire de banquises et de noyade des bébés phoques?

La formation musicale en péril au primaire

L’enseignement de la musique en péril, annonce la Presse. Mais pourquoi donc enseigner la musique? Après tout les élèves sont là pour apprendre à lire et à compter, pas pour apprendre la musique. Et puis la musique adoucit les moeurs. N’est-ce pas contraire à ce qu’on veut pour nos écoles. On cherche à développer des femmes et des hommes compétitifs qui sauront faire leur chemin dans la société.
Et puis, je l’ai bien vu avec mon fils musicien, les instruments de musique coûtent cher. Les jeunes sont gâtés. Ils ne veulent pas juste jouer avec une flute à bec. Le temps consacré à pratiquer, c’est du temps perdu. Ils pourraient étudier leur français à la place! Ou jouer dehors. Et puis la musique c’est bruyant. Parlez-en à nos voisins. De la tompette à minuit, ça dérange…
La musique à l’école? Pourquoi? N’est-ce pas une activité parascolaire?
Mon fils dirait que pour faire partie d’une harmonie en parascolaire au secondaire, il faut savoir jouer. Ouais. Il me dirait sans doute que ce sont ses cours de musique tout jeune qui lui ont permis au secondaire de pouvoir s’intégrer aux cours de musique au secondaire (car on offrait des cours de musique à son école ). Il me dirait sans doute que c’est un élément motivateur pour les jeunes. Qu’il y a une école à Sept-Iles où la musique a fait la différence. Mais tout cela c’est bien secondaire.
On doit s’attacher aux besoins primaires.
Est-ce vrai que la passion d’un jeune pour la musique peut le « driver » vers autre chose que la drogue, la paresse (on me dit que c’est très exigeant la musique) et la déliquance…
Je dois admettre que ça a été le cas de mon fils Gabriel qui étudie maintenant l’enseignement de la musique à l’UQAM, qui participe à deux orchestres classiques pour jeunes, qui est enthousiate comme dix, fondant même un quintette à vent (les Cinq Sens).
Mais est-ce qu’on veut des jeunes motivés aujourd’hui?
Dès fois… Il y des coups de pieds au cul qui se perdent…

[l’article suit]
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Franc succès du concert de Noël des Cinq sens!

Le premier spectacle de Gabriel et de ses amis des Cinq-Sens s’est bien déroulé Il y avait une quarantaine de personnes et le groupe a été impressionnant. Claude Jasmin a fait l’animation et a écrit une critique très positive:

Moi, l’incompétent en musique, voilà qu’on m’invite à animer
un concert ! Impossible de refuser. Pourquoi ? D’abord, il s’agissait de cinq jeunes. Cinq étudiants en musique qui se donnent la peine, sans aucun moyen financier solide, sans subvention, pour le plaisir de jouer, d’organier de tels modestes évènements. Un groupe plein de vitalité. Et puis l’animateur principal est mon petit-fils, Gabriel. Ce sera donc pour moi l’occasion de me familiariser davantage avec…Beethoven, Debussy, Bach…et autres compositeurs. Gabriel me « courriélisa » des notes essentielles sur leur programme de cet après-midi (à une église de Laval) et, vite, j’allais ouvrir mon ancien et précieux gros Larousse intitulé : « L’histoire de la musique ». Quel plaisir !

PDR 2906 b

Il y a eu « Une fille, un gars » à la télé populaire, il y avait dans le chœur « trois filles, deux gars ». Ils sont cinq donc à faire du bon vent : flûte, hautbois, basson, clarinette et le cor —joué par mon cher Gabriel qui est aussi trompettiste. Ce quintette plein de jeune énergie s’est baptisé joyeusement —clin d’œil au musicien coté— « Les cinq sens ».
Un petit public venu les écouter à Laval a semblé ravi de si beaux, si bons « vents », si harmonieux, et amusé de mes propos explicatifs —entre chacune des pièces présentées— d’autodidacte enthousiaste ! Ce fut dès le départ avec l’extrait de « L’hymne à la joie »…oui, un joie féconde. Leurs musiques ravivaient mon grand chagrin de n’avoir pas pu, jeune, m’initier à la grande musique, l’éternelle.
>>suite>>>

Le même programme musical sera présenté (mais sans Jasmin) le 20 décembre prochain à 19h30 l’église Unie de Rosemont (3050, boulevard Rosemont).