Cap Lumière

On y est! Vite à la plage. On essaie notre tente de plage qui nous permet de lire en paix hors la présence des maringouins (et des grosses mouches à ch’val).

« No me moleste mosquito
Retourne chez toi
Je fais la sieste, moustique
Arrête un peu ta musique
Ne sois pas antipathique
Ne me pique pas »

HéHéHé!

 

Le livre, manquer le bateau numérique?

Il y avait, il n’y a pas si longtemps, très peu de livres numériques en français. Mais la vague arrive.

Le Devoir publie un excellent cahier spécial ce week-end sur le sujet. Les éditeurs québécois cherchent de plus en plus à être présents sur ce marché.

Mais il y a un os.

Depuis quelques semaines je ne cesse d’en découvrir de nouveaux livres disponibles sur le Web. Un peu comme du temps de Napster pour la musique, il y a quelques sites francophones qui répertorient et distrtibuent des livres numériques (teamalexandiz.org, ebooks-gratuit.com). Ce qui frappe ce sont ces sites privés présentant des collections de milliers de livres numérisés. Les adresses ne sont pas directement répertoriées par les Google de ce monde, mais pour peu qu’on soit habile, on les découvre facilement.

On y gère les livres avec un logiciel extraordinaire Calibre qui permet de répertorier, de convertir dans le bon format de sa liseuse et même de lire sur son ordi. On publie sa collection de livres numériques avec un autre logiciel gratuit, Calibre2opds qui crée ces magnifiques planches qu’on peut mettre en ligne. On lira ces livres sur le Kindle (combien j’aime le Touch que je me suis procuré par cher aux USA), le Kodo mais aussi sur le iPad, le iPod Touch .

Ces bibliothèques sont entreposées dans les espaces publics de DropBox . Ce n’est pas très difficile de trouver les liens pour ces collections avec un peu d’imagination. Par exemple, Google me pointe vers un message facebook qui répertorie une dizaine de collections…

On y trouve des milliers de livres, des classiques du domaine public, des romans pour ados, du chick-lit et de très bons livres très récents. On y trouve Druon (Les Rois Maudits), beaucoup de Ken Follett (dont le tout dernier « la Chute des géants » qui n’est même pas disponible encore sur amazon.ca), plusieurs Kathy Reichs et plusieurs Québécois ( Sénécal, Pellerin, Brouillette ) .

Si pour le disque on distribuait un mp3 qui n’était pas bloqué, pour le livre l’approche est différente. Dans le marché « des livres piratés » on ne cherche pas toujours à briser la serrure numérique d’un livre acheté. Non, dans beaucoup de cas, le livre « papier » est scanné avec un logiciel de reconnaissance des caractères. On se trouve à rééditer l’oeuvre.

C’est malheureux, mais le livre, l’industrie du livre, est en train de manquer le bateau. On fête le ipod  après dix ans d’une révolution pour l’industrie du disque. Le mp3 à 99 cents a tout changé. Pour le livre cette révolution n’a pas eu lieu. Les livres numériques ont chers. Souvent il n’y a qu’un rabais d’environ 30% sur l’édition papier pour un livre qu’on lira une fois et qu’on ne pourra prêter, ni donner, ni revendre… Certains éditeurs ont compris qu’en offrant un produit différent plus ciblé, il y retrouveront une clientèle différente ( Ulysse, l’éditeur des livres voyages, offre l’acquisition d’une partie seulement d’un guide, par exemple le Maine, sans avoir à acheter toute la Nouvelle Angleterre).

Fondamentalement, les achats de livres numériques sont plus proches de la location: le livre imprimé peut être lu, puis prêté oui et même revendu. On peut livre un livre numérique mais pas question de le prêter ou de le revendre.  Le modèle actuel est plus proche de celui du club vidéo où on louerait un film pour le même prix que l’achat…

Le marché du livre numérique devrait être revu et la tarification ajustée. Je suis prêt à payer 5$ pour le fichier barré, mais pas 20$.

En attendant le marché du livre pourrait manquer le bateau du numérique…

Mise à jour 21 mai 2012

La musique pour ensoleiller bien des vies

L’Orchestre de Chambre Cammac de Montréal sous la direction du chef d’orchestre Jean-Pierre Brunet ont présenté dimanche un concert à l’Institut de gériatrie. Une bien belle initiative. Des musiciens de haut niveau qui font autre métier dans la vie, se réunissent pour l’amour de la musique. Ils ont fait la joie des résidents de l’Institut leur ensoleillant la semaine.

Ferrat

Jean Ferrat vient de mourir. Trainée de poudre sur Twitter. J’aimais bien Ferrat. J’ai appris tantôt dans Wikipedia que Ferrat était Juif (Jean Tenenbaum). J’ai combien écouté ses Que serais-je sans toi, la montagne, c’est beau la vie, La montagne.
J’ai chanté, dans les rues de Paris avec Éliane :

« Le jazz ouvert dans la nuit
Sa trompette qui nous suit
Dans une rue de Paris
Que c’est beau, c’est beau la vie. »

Hugues Aufray , Gilbert Bécaud, Jean Ferrat étaient de l’âge de mon père. Ferland de l’a^ge de ma mère
Curieux.
Adolescent, leur musique m’enthousiasmait…
Puis ce furent d’autres plus jeunes: Dylan, Donovan, Simon and Garfunkel, Charlebois, les Beatles, Mélanie, Dufresne.
Une autre génération.
Ce fut la vague des chanteurs de mon âge: Rivard, Piché, Cabrel
Aujourd’hui m’arrive d’écouter la jeunesse (Moffat, Picard, Lapointe) qui ont l’âge de mes enfants.
La musique transcendre le temps…
Salut M. Ferrat!

Pour l’amour de la musique

Ça fait un petit bout de temps que j’ai trouvé un site d’écoute de musique: Music me.

C’est un site européen sur lequel on peut écouter des albums récents au complet et possiblement les acheter. On y a accès à la musique qui n’est souvent pas encore disponible ici et qui n’est pas encore répertoriée sur Itunes. Par exemple on peut actuellement y écouter le dernier Aufray (NewYorker) sur lequel Hugues Aufray reprend en duo (avec des chanteurs français) des tubes de Dylan. Encore un disque de reprises? En effet… Mais ici faut savoir que Aufray et Dylan c’est un vieux couple… et que Aufray a été le traducteur de Dylan bien avant qu’il soit populaire.

J’aime bien la version de « Like a rolling stone » traduit par « un jour tout le monde s’est planté »

J’ai connu Dylan su temps su Séminaire Ste-Thérèse par Aufray avec Dans le souffle le vent, Stewball, etc.

Musicme est donc un beau secret…

12 hommes rapaillés

Quel beau CD j’écoute ces jours-ci. 12 Hommes rapaillés chantent Miron. 12 poèmes de Gaston Miron mis en musique par Gilles Bélanger.

Miron est le fondateur des éditions de l’Hexagone (ils étaient six) qui a édité mon poète de fils.

J’ai parcouru la bio de Miron ( Gaston Miron : le forcené magnifique  par Yannick Gasquy-Resch ) que j’ai bien aimé. J’y ai appris que Miron a supporté le poète et éditeur anglo Antonio d’Alfonso mon partner à Loyola/Concordia et dans un projet Perspectives-Jeunesse que j’avais organisé avec Éliane.
Beau CD acheté sur Itunes. Textes à  peine mis en forme mis en musique par Bélanger. Atmosphère calme, folk. Unité de son même si chantés par une grande diversité :Rivard, Séguin, Plume, Corcoran, Lavoie, Flynn, Vallières, etc.
J’ai retrouvé le texte des poèmes sur Internet pour les chansons. Les voici: Continuer la lecture de « 12 hommes rapaillés »