S’informer à l’étranger… Ah la radio!

En 1977, j’ai visité mes grands parents qui passaient leur hiver en Floride près de Saint-Petersburg. Mémorable voyage. Souvenirs. 

Mon grand père cherchait à garder le contact avec le pays et tous les jours écoutait sur une radio locale une émission en provenance de Toronto, le « Canada News ». 

Chaque dimanche il se rendait dans une épicerie Publix dans un quartier éloigné acheter du double du prix la Presse du samedi dont il étalait la lecture la semaine durant.

De temps en temps, quand la météo le permettait, il pouvait capter, par vague dans sa voiture, CKAC au 730 dont les ondes rebondissaient dans le ciel jusqu’à l’autre bout du monde.

Il y avait aussi pour les plus technos la radio de Radio-Canada International qu’on pouvait  écouter sur les ondes courtes. 

Pas de télé qui se rendait en Floride de l’Ouest.  On avait bien entendu du projets de télé en français de Pierre Lalonde pour la côte Est. 

Ce qu’il aurait aimé les années 2000! On peut être scotché à nos  bulletins de nouvelles à longueur de jour.

Légalement, le peux écouter les radios canadiennes sans restrictions. Radio-Canada les stations de Cogeco, QUB, et les autres ont des sites web, des applications par lesquels on peut écouter tout. Un bidule comme le EchoDot ou le Google Home nous permet facilement d’avoir accès à nos radios en direct sans rien d’autre qu’une connexion internet. Mon grand père n’en serait pas revenu! Alexa joue le 95-virgule-1 ! …

Les applications des grandes chaines de radio nous permettent de plus de remonter le temps, d’écouter les entrevues ou les reportages qu’on choisit.

C’est sur que d’avoir la télé à l’étranger c’est attirant. Il y a eu la période Bell Express Vu qui est terminée, les satellites ne visant plus ailleurs qu’au Canada, il y a encore la période ShawDirect qui s’achève avec la fin de vie utile du satellite Annick F2. Il y a les « box » qui piratent les ondes et les redistribuent jusqu’à ce qu’elles soient bloquées. Il y a les slingbox pour les débroullars…

Mais, bon, avec la radio on obtient un lien serré avec le pays. Un lien que « jadis » on n’avait pas. Un lien légal. Un lien constant.

Et c’est sans compter nos journaux. La Presse, on n’a pas à l’acheter le lendemain à l’épicerie au double du prix, elle est livrée gratuitement sur nos tablettes durant la nuit. Nos abonnements au Devoir ou au Journal de Montréal, au Soleil, sont là, comme au pays.

Et il y a les balados, source d’heures de divertissement et d’information.

Et tout cela légalement!

L’info accessible, le téléphone illimité vers le pays, c’est presque comme y être… Non?

 

SNOWBIRDS: Téléphonie cellulaire en 2019

Depuis quelques années je fais la revue des différentes offres cellulaires pour les snowbirds qui séjournent une longue période aux USA. Voici mes dernières réflexions  sur la téléphonie au sud de la frontière.

Bien identifier vos besoins est le point de départ.

  • Combien de temps séjournerez-vous aux USA? 
  • Êtes-vous un utilisateur occasionnel, ne faire que quelques minutes d’appels par mois et vouloir un cellulaire pour la sécurité ou en cas d’urgence (en voyage, c’est important)?
  • Voulez-vous faire des appels au Canada et en recevoir des appels et peut-être l’utiliser comme téléphone principal?
  • Avez-vous besoin d’un numéro local aux USA (pour identification à la guérite, pour commander une pizza, recevoir des appels de commerçants ou de voisins  qui ne disposent pas tous de la possibilité de faire des appels au Canada sans frais d’interurbains?
  • Pour vous est-ce un deuxième téléphone?
  • Avez-vous un téléphone intelligent et voudrez-vous utiliser les données? Avez-vous besoin d’un peu de données pour vous permettre d’utiliser les cartes en ligne sur votre cellulaire  et avoir ses trajets et la circulation en temps réel? 
  • Voulez-vous utiliser votre cellulaire pour les médias sociaux et pour, comme je le fais, écouter les  radios canadiennes (ex.: Ici-Première, Qube)?
  • Avez-vous une adresse américaine? Certains fournisseurs américains l’exigent.

 


PLAN DU CELLULAIRE CANADIEN: Lisez bien votre contrat et comptez vous jours

Vous pouvez peut-être utiliser votre cellulaire canadien aux USA. Il est possible d’étendre le service que vous avez ( donc parler autant que vous le faites au pays) pour 7$ ou 8$ par jour  avec un maximum de 10 ou 20  jours facturables par période de facturation. Faites attention, c’est bien par période de facturation, pas nécessairement un mois de calendrier. Quelques chanceux ont hérité d’un service étendu aux États-Unis dans leur forfait canadien pour un dollar par mois. Donc dans tous les cas, vérifiez votre contrat. Conserver son numéro de téléphone canadien comporte quelques avantages (simplicité, nos correspondants n’ont pas à être informé qu’on est à l’étranger) elle comporte aussi plusieurs inconvénients, les coûts peuvent être exponentiels, le service peut être interrompu après une certaine limite, on ne dispose pas d’un numéro américain (ce qui peut être embêtant quand on fait affaires avec des marchants locaux aux USA), les données sont généralement limitées au contrat canadien ou encore coûtent très cher.

De nouveaux plans Canada-USA comment à être offerts par Vidéotron, Bell, Fizz, etc. Si vous avez un contrat à l’année vous avez peut-être intérêt à le demander. Par exemple Vidéotron fait la publicité d’un plan à partir de 55$ (chez Bell c’est 65$) si vous apportez votre cellulaire.   Notez toutefois que vous paierez l’été pour les bienfaits de l’hiver à moins de mettre fin à votre abonnement si c’est possible (au risque de perdre l’avantage l’année suivante, ces plans sont pour une durée limitée). Vérifiez-bien si vous devez vous engager pour une longue période. Notez qu’il y a une limite pour l’utilisation aux USA : utilisation maximale de 120 jours  par année chez Vidéotron alors que chez Bell on indique que la majorité de l’utilisation doit être faite au Canada. La moindre utilisation fait en sorte que la journée compte. Dans sa publicité Vidéotron indique que le Club Illico est compris dans le forfait mais on oublie de dire qu’il est bloqué à la frontière. Chose certaine, il faut vérifier auprès de son fournisseur et être en contrôle de l’utilisation  de ses données.

 

ROAM-MOBILITY: Appels illimités et données à prix raisonnable

Un excellent plan est celui de RoamMobility. 49.95$Can par mois, 3 mois minimum, 6 mois maximum. Si vous ne voulez par les données, l’abonnement est alors de 34,95$Can/mois.  Très efficace, il utilise le réseau de TMobile et annonce avoir amélioré leur couverture pour cet hiver.

Vous devez posséder un téléphone débloqué. Comme c’est une compagnie canadienne qui offre du service aux USA alors on paie en dollars canadiens avec sa carte de crédit canadienne en donnant comme référence votre adresse canadienne. Vous n’avez pas besoin d’indiquer une adresse américaine.

Vous commandez par la poste la carte SIM ou on l’achète chez Bureau en gros, PetroCanada ou Uniprix. Toutes les autres transactions  se font par internet. Et tout est payé en argent canadien.  Vous n’avez pas à souscrire à un abonnement auquel vous devrez mettre fin comme c’est le cas avec les fournisseurs américains. Vous payez en ligne ce dont vous avez besoin. Pas de surcharges imprévues. Vous planifiez à l’avance la date et l’heure de l’entrée en fonction à partir du moment où on prévoit franchir la frontière. Vous pouvez changer de date avant l’entrée en vigueur. On obtient un numéro américain, donc les commerces et les Américains peuvent nous appeler sans appel interurbains international. Vous conservez sans frais supplémentaires le même numéro de téléphone année après année. 

Les appels sont illimités vers n’importe où aux USA et au Canada. Les données (4Gb par mois cumulatif – c’est donc 16Gb pour 4 mois)  est sans doute plus que suffisant pour tous les déplacements. D’ici la fin octobre, les données sont doublées. On a donc droit à 8Go par mois (cumulatif) pour ce qu’on aura programmé pour l’hiver 19/20.

Le site Web est malheureusement en anglais (comme la concurrence américaine ) , il n’y a pas de service téléphonique mais un service en ligne qui fonctionne tout de même assez bien. RoamMobility m’a confirmé avoir ajouté cette année du personnel à leur centre de Sainte-Catherine en Ontario et d’avoir mis en ligne des vidéos d’aide.  Mais comme  l’installation est somme toute assez simple c’est juste une déception de plus quant à notre réalité « canadienne ».

Si vous cherchez coûts  raisonnables, simplicité, qualité des conversations , très bonne quantité de données (j’écoute Radio-Canada sur mon téléphone dans la voiture quand j’y suis seul), RoamMobility est à considérer. 

PS. J’utilise RoamMobility depuis 2013 et ce fournisseur m’a donné du temps d’utilisation pour me permettre de tester leurs services l’hiver dernier et je peux vous partager ma satisfaction totale. 

Les fournisseurs bon-marché américains: Un plan américain à 20 ou 30$

De tous les fournisseurs américains, les plus économiques à ma connaissance sont Tello , Mint et H2Owireless  mais c’est en $US et il faut acheter aux USA. Pour entre 15$ et 30$US vous obtenez appels illimités aux USA et dans plusieurs pays dont le Canada et 2Gb de données. On s’abonne par Internet, on peut acheter une carte SIM dans les BestBuy (Pour Tello demandez à un vendeur, c’est derrière le comptoir)  ou encore en vous rendant dans une boutique  cellulaire généraliste (ex.: The Mobile Hub). Vous devez  prenez un abonnement mensuel auquel vous devrez mettre fin dans un certain délai, les frais seront portés à votre carte de crédit et vous devrez fournir une adresse américaine.

Le forfait de Tello m’apparaît comme étant vraiment intéressant et de conserver son service actif est plus facile. Mais il y a un hic, Tello fonctionne avec Sprint en utilisant le système CDMA contrairement à H2o qui fonctionne en GSM. Comme les fournisseurs canadiens utilisent le système GSM Tello requiert un téléphone compatible avec  le CDMA (les dernières générations de iPhone et de Galaxy destinées au marché américain le permettent). Pour vous en assurer,  vérifiez la compatibilité. Mint et H20Wireless fonctionne avec la même technologie que celle utilisée au Canada, le GMS, donc ce sont de très bonnes solutions de rechange.

Ces forfaits sont nettement meilleurs que ceux de TMobile et de MetroPCS. C’est une option qui peut être très intéressante.

T-Mobile: Plan pour les 55 ans et plus

T-Mobile a lancé l’an dernier un tout nouveau plan qui peut être très très intéressant pour les snowbirds.

Il s’agit d’un forfait pour deux téléphones à 70$ (pour un téléphone à 50US$ ) :  illimité: appels, textos, données LTE) pour 70US$. Et mieux encore…

Vous devez  prenez un abonnement mensuel auquel vous devrez mettre fin dans un certain délai, les frais seront portés à votre carte de crédit et vous devrez fournir une adresse américaine. Vous devrez vous rendre physiquement dans une boutique aux USA pour signer le contrat avec une preuve d’âge (55 ans et plus) pour toutes les lignes. Vous pouvez mettre fin au contrat quand vous voulez, mais vous perdrez votre numéro de téléphone et l’année suivante vous avez à signer un nouveau contrat. Détails: ICI.

TRACFONE: Pas cher, pas cher si vous ne l’utilisez pas

Il s’agit de téléphonie cellulaire minimaliste. Celui qui n’est pas techno et qui veut un cellulaire de base et des minutes à utiliser pendant un certain temps est rassuré par Tracfone . C’est dans beaucoup de cas le bon outil. Bon…
Comment ça marche? On achète un téléphone de base dans une grande surface (BestBuy, Walmart… ). Je vous recommande d’acheter un « flip » (l’appareil qui se replie sur lui-même) et non le « candy Bar » qui laisse les touche toujours apparentes.  Si vous avez un appareil débloqué, procurez-vous au BestBuy (souvent en spécial à 1$) la carte SIM. Vous pourrez ainsi même brûler les minutes inutilisées pour un peu de données.
On achète une carte d’utilisation pour les minutes. Pas cher, le téléphone pas cher , une carte de temps à 20$ qui vous donne 180 minutes d’appels à faire en 90 jours, pas cher…

Pour des appels à la carte, vérifiez aussi Tello qui pourra vous intéresser.

CONCLUSION

 

  • SI vous avez un séjour de quelques mois (moins de 120 jours) ET que vous avez un forfait avec la possibilité d’avoir une option USA, vous avez tout intérêt à l’utiliser.
  • SI vous restez plus de 120 jours OU SI vous n’utilisez pas beaucoup votre téléphone, vous voudrez un abonnement à la minute (Tracfone).
  • SI vous restez plusieurs mois (plus de 120 jours)  OU SI vous n’avez pas accès à un forfait US, l’offre canadienne de RoamMobility est très intéressante ou encore les forfaits économiques américains (Tello, H2owireless,Tmobile…).

 

 

Mon expérience avec les autos partagées: Auto-mobile de Communauto

Les voitures sont stationnées sur la rue

J’ai du revenir à Montréal en avion. Plus d’auto. Comment vivre sans auto à Montréal durant 6 semaines? En HIVER?

Vouloir se rendre un temps à un hôpital loin des métros. Vouloir faire ses courses. Vouloir voir ses fils qui eux non plus ne sont pas à côté d’un métro.

Louer? J’ai obtenu un prix de 1800$ plus les assurances et sûrement l’essence pour six semaines.

Oh!

J’ai trouvé. Communauto. Leur service AutoMobile. L’abonne est gratuit. On couvre une bonne partie du centre de Montréal. De Ahuntsic au Plateau. On passe de Ahuntsic ouest à Lacordaire. Un grand terrain de jeu!

Un abonnement gratuit. Évidemment il faut montrer pattes blanche (dossier de la SAAQ, des assurances). 

Le lecteur de carte Opus débarre le véhicule

 

L’utilisation des voitures est de 40¢/minute, 12$/h ou 50$/jour. 100 km inclus par trajet, 20¢ par km excédentaire . Tout de même mieux que le taxi.

Mais il y a un forfait à 50$: Utilisation illimitée pour de courts parcours de moins de 30 minutes. Plus 1$ d’assurances par trajet avec 600$ de déductibles en cas d’accident. Ou abonnement annuel de 60$ pour un déductible à 0$.

Si vous dépassez les 30 minutes (on considère en hiver que vous avez 15 minutes pour nettoyer et réchauffer la voiture sans circuler sans frais) on vous charge les 40 cents par minute. Donc un trajet de 40 minutes vous coûtera 10 minutes (4$). Un délai de 45 minutes entre la fin d’un trajet et le début du suivant (incluant le blocage du véhicule) doit être respecté pour profiter à nouveau de la gratuité.

l’application Communauto permet d’identifier où sont les voitures et de bloquer une voiture pour une période gratuite de 30 minutes, le temps de s’y rendre

Je me suis abonné fin décembre. En un mois, 46 trajets … Le bonheur.

J’ai marché pour rejoindre la voiture que j’avais identifiée et j’avais bloquée avec l’appli IPhone. J’ai marché jusqu’à 1 km. Mais combien j’étais satisfait. 

L’application de Communauto permet de savoir où sont stationnées les voitures auxquelles on a accès. On peut « bloquer » une auto pour une période de 30 minutes, le temps de se rendre à son emplacement. On débarre la voiture avec sa carte Opus (carte autobus-métro de Montréal). Dans le coffre à gants se trouvent les clés. Évidemment si un malfaiteur brise une vitre, le moteur ne démarrera pas.  

Les clés sont dans la boite à gants un dispositif permet à Communauto de savoir si on les a bien remises

 

Une fois rendu à destination, on stationne la voiture le long de la route . On doit évidemment les « abandonner » dans un endroit permis dans la zone desservie (un témoin rouge nous indique incidemment qu’on est hors zone). On a accès aux stationnements réservés aux résidents car les voitures disposent des vignettes nécessaires. On replace les clés dans le coffre à gants puis on repasse sa carte Opus pour verrouiller les portes. 

Le service est très flexible et très agréable. On a accès à des Prius C hybrides  ou à des Leaf électriques. Belle façon d’essayer ces petites voitures de l’avenir. 

Le service de Auto-Mobile est disponible aussi à Québec. À Montréal il existe un service semblable mais couvrant une zone plus petite, Car2go. 

 

 

 

 

Mon expérience avec la cuisson sous-vide

Depuis quelques années les chefs (français puis américains) ont développé  la technique de cuisson à la juste température sous vide. Ainsi il est possible de cuire un steak saignant sans erreur. Les appareils en cuisine coutaient cher jusqu’à ce qu’une nouvelle génération d’appareils domestiques rendent la cuisine sous-vide accessible. Voici le lien vers une page bien montée sur le sujet.

Il s’agit d’atteindre la température de cuisson interne ( on connait tous la technique du thermomètre pour savoir si son roti est bien cuit) en plaçant dans un bac d’eau à l’exacte température voulue la pièce de viande dans un sac pour éviter évidemment qu’il tempe dans l’eau .

Une fois que la viande a atteint cette température, le degré de cuisson reste stable.  On peut ainsi cuire à basse température un steak saignant des heures tout en lui conservant le fait qu’il soit saignant. Un rôti de palette qu’on voudra saignant sera cuit à 54C durant 6 heures. La longue durée de cuisson permet d’attendrir la viande. On peut donc cuire lentement une énorme longe de porc pour recevoir plusieurs personnes sans trop virer fou pour la cuisson… 

La viande sort parfaitement cuite, saignante. Ne reste, si on veut, qu’à la faire rôtir rapidement à la poêle ou au BBQ pour lui donner cette couleur à laquelle les carnivores sont habitués.

Ça a l’air compliqué, mais dans les faits c’est plus simple qu’on pourrait penser.

Ce type de cuisson à basse température est pas mal conforme au fameux régime hypotoxique de Mme Lagacé contre les inflammations (sauf peut-être la finition à la poêle qui reste facultative). 

Les poissons sont cuits beaucoup plus rapidement (un saumon 8 minutes à 65C , la morue 30 minutes à 55C)

Une grosse dinde dépecée en morceaux se cuira 24 heure

La température de l’eau est constante grâce à un appareil qui permet aussi la circulation de l’eau. J’utilise celui de marque Anova et j’en suis bien satisfait. 

Un autre avantage de ce type de cuisson c’est qu’elle se fait sans odeurs et sans fumée. Parfait pour un petit condo où le ventilateur de la cuisinière n’est pas évacuée à l’extérieur! Parfait s’il fait chaud et qu’on ne veut pas utiliser le four!

 

 

Snowbirds: Téléphonie cellulaire en 2018

Depuis quelques années je fais la revue des différentes offres cellulaires pour les snowbirds qui séjournent une longue période aux USA. Voici mes dernières réflexions  sur la téléphonie au sud de la frontière.

Bien identifier vos besoins est le point de départ.

  • Vous pouvez être un utilisateur occasionnel, ne faire que quelques minutes d’appels par mois ou avoir un cellulaire pour la sécurité ou en cas d’urgence (en voyage, c’est important)?
  • Vous pouvez vouloir faire des appels au Canada et en recevoir des appels et peut-être l’utiliser comme téléphone principal. Avez-vous besoin d’un numéro local aux USA (pour identification à la guérite, pour recevoir des appels de commerçants ou d’amis  qui ne disposent pas tous de la possibilité de faire des appels au Canada sans frais d’interurbains?
  • Pour vous est-ce un deuxième téléphone?
  • Avez-vous un téléphone intelligent et voudrez-vous utiliser les données . Un peu de données pour vous permettre d’utiliser les cartes en ligne sur votre cellulaire  et avoir ses trajets et la circulation en temps réel?
  • Voulez-vous utiliser votre cellulaire pour les médias sociaux et pour, comme je le fais, écouter les  radios canadiennes (ex.: Ici-Première)?
  • Avez-vous une adresse américaine? Certains fournisseurs américains l’exigent.

  PLAN USA DU CELLULAIRE CANADIEN À LA CARTE

TRACFONE

ABONNEMENT ILLIMITÉ Canadien

ROAM-MOBILITY

 

ABONNEMENT ILLIMITÉ

H20-WIRELESS

TMobile

GRATUITÉ?

FREEDOMPOP

utilisation occasionnelle suffisant – vérifier les coûts excellent excellent excellent excellent
sécurité, urgence suffisant – vérifier les coûts excellent excellent excellent excellent
numéro local aux USA non oui oui oui oui
deuxième téléphone possible excellent excellent excellent excellent
pour appeler régulièrement au Canada et en recevoir des appels à vérifier, souvent coûteux insuffisant excellent suffisant si pas trop suffisant si achat supplémentaire
comme téléphone principal à vérifier, souvent coûteux non excellent excellent suffisant si achat supplémentaire
un peu de données (GPS) suffisant suffisant excellent excellent  suffisant
assez de données pour médias sociaux et pour radios canadiennes (ex.: Ici-Première) à vérifier, souvent coûteux insuffisant excellent excellent insuffisant

-Parler beaucoup

PLAN DU CELLULAIRE CANADIEN: Lisez bien votre contrat

L’offre de Videotron

Vous pouvez peut-être utiliser votre cellulaire canadien aux USA. Il est possible d’étendre le service que vous avez ( donc parler autant que vous le faites au pays) pour 5$ ou 6$ pour avec un maximum de 50$ ou 60$ par période de facturation. Faites attention, c’est bien par période de facturation, pas nécessairement un mois de calendrier. Quelques chanceux ont hérité d’un service étendu aux États-Unis dans leur forfait canadien.

Les fournisseurs majeurs vous offrent aussi un filet qui peut être utile pour dépannage.  Si on utilise son cellulaire occasionnellement, il peut être possible de payer la prime de 7$ pour une période de 24 heures. Donc dans tous les cas, vérifiez votre contrat (ex.: Videotron , Bell , Roger, Fido ) .

L’offre de Bell

Si cette option comporte quelques avantages (simplicité, nos correspondants n’ont pas à être informé qu’on est à l’étranger) elle comporte aussi plusieurs inconvénients, les coûts peuvent être exponentiels, le service peut être interrompu après une certaine limite, on ne dispose pas d’un numéro américain (ce qui peut être embêtant quand on fait affaires avec des marchants locaux aux USA), les données sont généralement limitées au contrat canadien ou encore coûtent très cher.

De nouveaux plans Canada-USA comment à être offerts par Vidéotron, Bell, etc. Si vous avez un contrat à l’année a peut-être intérêt à le demander. Par exemple Videotron fait la publicité d’un plan à partir de 55$ (chez Bell c’est 65$) si vous apportez votre cellulaire.   Notez toutefois que vous paierez l’été pour les bienfaits de l’hiver à moins de mettre fin à votre abonnement si c’est possible (au risque de perdre l’avantage l’année suivante, ces plans sont pour une durée limitée). Vérifiez-bien si vous devez vous engager pour une longue période. Notez qu’il y a une limite pour l’utilisation aux USA : utilisation maximale de 120 jours  par année chez Vidéotron alors que chez Bell on indique que la majorité de l’utilisation doit être faite au Canada. La moindre utilisation fait en sorte que la journée compte. Dans sa publicité Videotron indique que le Club Illico est compris dans le forfait mais on oublie de dire qu’il est bloqué à la frontière. Chose certaine, il faut vérifier auprès de son fournisseur et être en contrôle de l’utilisation  de ses données.

 

ROAM-MOBILITY: Appels illimités et données à prix raisonnable

L’offre de RoamMobility

Un excellent plan est celui de RoamMobility. 49.95$Can par mois, 3 mois minimum, 6 mois maximum. Si vous ne voulez par les données, l’abonnement est alors de 34,95$Can/mois.  Très efficace, il utilise le réseau de TMobile.

Vous devez posséder un téléphone débloqué. Comme c’est une compagnie canadienne qui offre du service aux USA alors on paie en dollars canadiens avec sa carte de crédit canadienne en donnant comme référence votre adresse canadienne. Vous n’avez pas besoin d’indiquer une adresse américaine.

Vous commandez par la poste la carte SIM ou on l’achète chez Bureau en gros, PetroCanada ou Uniprix. Toutes les autres transactions  se font par internet. Et tout est payé en argent canadien.  Vous n’avez pas à souscrire à un abonnement auquel vous devrez mettre fin comme c’est le cas avec les fournisseurs américains. Vous payez en ligne ce dont vous avez besoin. Pas de surcharges imprévues. Vous planifiez à l’avance la date et l’heure de l’entrée en fonction à partir du moment où on prévoit franchir la frontière. Vous pouvez changer de date avant l’entrée en vigueur. On obtient un numéro américain, donc les commerces et les Américains peuvent nous appeler sans appel interurbains international. Vous conservez sans frais supplémentaires le même numéro de téléphone année après année. 

Les appels sont illimités vers n’importe où aux USA et au Canada. Les données (4Gb par mois cumulatif – c’est donc 16Gb pour 4 mois)  est sans doute plus que suffisant pour tous les déplacements.

Le site Web est malheureusement en anglais (la concurrence américaine non plus) , il n’y a pas de service téléphonique mais un service en ligne qui fonctionne tout de même assez bien. Mais comme  l’installation est somme toute assez simple c’est juste une déception de plus quant à notre réalité « canadienne ».

Si vous cherchez coûts  raisonnables, simplicité, qualité des conversations , très bonne quantité de données (j’écoute Radio-Canada sur mon téléphone dans la voiture quand j’y suis seul), RoamMobility est à considérer. 

PS. RoamMobility m’a donné du temps d’utilisation et j’ai testé leurs services tout l’hiver dernier et je peux vous partager ma satisfaction totale. 

H20-WIRELESS: Le plan américain à 30$

L’offre de H20Wireless

De tous les fournisseurs américains, le meilleur marché à ma connaissance est H2Owireless mais c’est en $US et il faut acheter aux USA. Pour 30$US vous obtenez appels illimités aux USA et dans plusieurs pays dont le Canada et 2Gb de données. On s’abonne par Internet ou mieux en vous rendant dans une boutique  cellulaire généraliste (ex.: The Mobile Hub). Vous devez  prenez un abonnement mensuel auquel vous devrez mettre fin dans un certain délai, les frais seront portés à votre carte de crédit et vous devrez fournir une adresse américaine.

Ce forfait est nettement meilleur que ceux de TMobile et de MetroPCS. C’est une option qui peut être très intéressante.

T-Mobile: Plan pour les 55 ans et plus

L’offre de TMobile

T-Mobile a lancé l’an dernier un tout nouveau plan qui peut être très très intéressant pour les snowbirds.

Il s’agit d’un forfait pour deux téléphones à 70$ (pour un téléphone à 50US$ ) :  illimité: appels, textos, données LTE) pour 70US$. Et mieux encore…

Vous devez  prenez un abonnement mensuel auquel vous devrez mettre fin dans un certain délai, les frais seront portés à votre carte de crédit et vous devrez fournir une adresse américaine. Vous devrez vous rendre physiquement dans une boutique aux USA pour signer le contrat avec une preuve d’âge (55 ans et plus) pour toutes les lignes. Vous pouvez mettre fin au contrat quand vous voulez, mais vous perdrez votre numéro de téléphone et l’année suivante vous avez à signer un nouveau contrat. Détails: ICI.

-Parler peu

 

TRACFONE: Pas cher

Différentes options de Tracfone

Il s’agit de téléphonie cellulaire minimaliste. Celui qui n’est pas techno et qui veut un cellulaire de base et des minutes à utiliser pendant un certain temps est rassuré par Tracfone . C’est dans beaucoup de cas le bon outil. Bon…
Comment ça marche? On achète un téléphone de base dans une grande surface (BestBuy, Walmart… ). Je vous recommande d’acheter un « flip » (l’appareil qui se replie sur lui-même) et non le « candy Bar » qui laisse les touche toujours apparentes.  Si vous avez un appareil débloqué, procurez-vous au BestBuy (souvent en spécial à 1$) la carte SIM. Vous pourrez ainsi même brûler les minutes inutilisées pour un peu de données.
On achète une carte d’utilisation pour les minutes. Pas cher, le téléphone pas cher , une carte de temps à 20$ qui vous donne 180 minutes d’appels à faire en 90 jours, pas cher…

 

 

FREEDOMPOP: La gratuité, vraiment?

Chez FreedomPop,  toujours lire les petits caractères. Ici on voit quelle offre est gratuite.

Le plus étrange c’est que ça marche vraiment.
Le concept n’est pas pour tous. Vous devez vraiment avoir de l’aide si vous n’êtes pas techno, mais ça marche.
La Publicité de FreedomPop est vraie: 200 minutes gratuites par mois et 500 mb de données. Il y a un mais. On va vous offrir plein d’options qui en bout de piste vont majorer les coûts. On peut s’en désengager en suivant la recette décrite ICI.
Vous devez fournir une adresse américaine et avoir une carte de crédit qui correspond à l’adresse américaine.  Vous devez commander par internet un appareil  de FreedomPop ou chez Best Buy.  Il s’agit d’appareils réusinés.  Pour moins de cent dollars (il y en a de très bons pour 70$) vous aurez gratuité de téléphonie cellulaire. On peut aussi utiliser une SIM sur un appareil débloqué. J’ai tenté plusieurs configuration et je ne suis pas satisfait quant à la stabilité du résultat. Mais ce n’est pas un grand risque d’essayer. Il est toutefois complexe de se désengager des options gratuites le premier mois (faites le dès l’activation, n’attendez pas la fin du mois sinon vous aurez à payer pour le premier mois), la qualité de la communication cellulaire est inégale. Mais à cheval donné… c’est une solution à considérer sérieusement, surtout pour un deuxième téléphone.

 

 

Baguette sans gluten. Oh la la. Baguette sans gluten. Délicieuse!

INGRÉDIENTS
150 gr de levain (ou 50 gr d’eau et 75 gr de farines sans gluten et 1 c. à thé de levure instantanée)
300 gr de mélange de farines sans gluten
1 c. table de gomme de guar ou de xanthane
1 c. table de poudre à pâte
300 g d’eau à 45 °C
2 c. à soupe de sirop d’érable
2 c. à soupe d’huile d’olive
1 oeuf moyen, battu (45 g)

PRÉPARATION
Au robot ou dans un bol mêler ensemble les ingrédients secs. Ajouter ensuite l’eau, le sirop d’érable et l’huile mélangées.
Recouvrir le bol d’un linge humide et laisser reposer deux heures ( si vous utilisez de la levure, 45 minutes dans le fout éteint la lumière allumée).
Huiler le moule à baguette. Déposer la pâte de façon à former deux baguettes d’environ (11 po.) de long. Vous pouvez utiliser une spatule mouillée pour bien former les baguettes. Garnir de graines de lin et ou de sésame.
Laisser reposer deux heures (ou 45 minutes si vous utilisez de la levure).
Chauffer le BBQ au maximum.
Mettre au BBQ sur la tablette supérieure.
Baisser le feu à 1/4.
Cuire 30 minutes

Ou encore dans le four sur la grille centrale , allumer le four à 180 °C (350 °F).
Cuire environ 55 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient bien dorés.

Les démouler dès la sortie du four et les laisser refroidir sur une grille.
Après 30 minutes de refroidissement, trancher et savourer!

 

Mes inspirations: 

 

Guides voyage Floride

Quand au début des années 1990 nous sommes allés en France, nous avions apporté la collection complète des Michelin et le Routard. Au Nous avons tellement aimé se séparer à ce que nous souhaitions voir et à voir ce que nous avions prévu et à découvrir ce qui manquait dans les guides. Les fameuses trouvailles personnelles.

Au retour nous avons décidé de visiter Montréal comme un touriste et à partir des itinéraires du Michelin, découvrir. 

Deux guides sur la Floride. Deux guides différents visant deux cibles.

FLORIDE, MARIE POUPART, LES ÉDITIONS DU JOURNAL

GUIDE FLORIDE ULYSSE

Le guide Floride de Ulysse est celui qui couvre tout. Le guide généraliste par excellence. Le guide Floride de Marie Poupart vise le moins connu et présente « 700 bonnes adresses et les coups de cœur de 40 vedettes ».

J’aime et je vous recommande ces deux guides.

Ulysse propose des itinéraires. Il présente les différentes attractions et donne toutes les infos nécessaires. Il se trouve à prendre le relais du Michelin. C’est le guide complet. Indispensable!

Le guide Poupart est plus sélectifs. C’est un recueil de ses coups de cœur. On a un nombre limité d’attractions filtrées par son auteure. On n’a pas un itinéraire, mais on y propose un programme par journée de séjour. On y trouve aussi les coups de cœurs de vedettes – visites, restos… Très « people ».

Ces deux guides sont donc très complémentaires. Un alimente l’autre. À acheter avant de partir car je ne crois pas que ce soit facile de se les procurer in Florida!

 

Dans la baie de Biscayne en ponton

Nous avon s fait une belle excursion en ponton dans la baie de Biscayne avec des amis. Pour peu que vous soyez à l’aise avec un volant d’un bateau, une entreprise qui vient d’être mise sur pied par deux Québécois vous permet de partir en mer en bateau ou dans l’intercostale en ponton. 

Le matériel est neuf. 

Tout compris on parle de 300$ pour quatre heures.

On était six, nous aurions pu être 10. Nous sommes partis de la marina de Dania vers le sud. Nous avons suivi l’intercostale jusqu’à la baie de Biscayne. Nous nous sommes baignés sur la « sand bar », un barachois à Sunny isle. 

Très confortable ponton. 

Plus d’infos ICI.